Chapitre 6 Faire plus d'exercice le matin
Sans accorder un regard de plus à ces hommes d'un mètre quatre-vingt, elle s'avança dans le quartier en talons hauts.
Le quartier de Whitland Villa était un quartier résidentiel notoirement huppé, et les personnes qui y vivaient étaient soit riches, soit puissantes.
Une villa ici valait dix millions.
Mais pour Ashlyn, il n'y avait rien d'attrayant dans cet endroit, et elle ne voulait vraiment pas y revenir.
Posant son doigt sur la serrure à empreinte digitale pour se vérifier, elle entra dans la maison et vit Lucas assis sur le canapé avec un ordinateur portable sur les genoux.
En entendant un clic à la porte, l'homme leva les yeux vers elle.
— Où es-tu allée ?
— Oh, euh, je suis allée chercher une maison aujourd'hui, mentit Ashlyn. De toute façon, nous allons divorcer. Cet homme ne s'est jamais soucié d'où j'allais ou de ce que j'allais faire. Il est probablement moins probable qu'il le sache à l'avenir.
— Tu ne veux vraiment pas envisager de garder cette villa ? Lucas ferma l'ordinateur portable et lui fit signe de s'approcher.
Ashlyn cligna des yeux, affichant un visage doux et charmant, et s'approcha de lui.
L'homme la tira immédiatement pour s'asseoir sur ses genoux avant qu'elle ne puisse parler, la tenant dans ses bras.
Ashlyn enlaça le cou de l'homme, le regardant avec tendresse et répondit sans détour :
— Non.
— Tu cherches une maison, n'est-ce pas ? L'homme caressa doucement ses cheveux.
— Garde simplement cette maison et tu pourras t'épargner des ennuis.
— Je suis paresseuse et cette maison est trop grande. Je ne peux pas me permettre d'engager une femme de ménage. Ashlyn sourit, ses yeux formant une jolie forme de croissant de lune.
Lucas la regarda avec un sourire agréable et ne put s'empêcher de dire :
— Ne penses-tu pas que c'est un peu dommage que tu ne veuilles rien ?
— Nous ne nous sommes jamais disputés ces dernières années et tu ne m'as jamais maltraitée. J'ai eu le meilleur de tout, dit Ashlyn, ses yeux brillants.
— Alors, qu'est-ce que je perds ?
Indépendamment des saisons festives, l'homme lui offrait des cadeaux rares et resplendissants, comme les anciens rois chérissant leurs concubines.
Même s'il n'y avait pas d'amour entre eux deux, ils s'étaient traités avec respect.
— N'as-tu vraiment aucun sentiment pour moi ? Lucas étreignit Ashlyn.
— Tout ce que tu veux est à portée de main si tu restes avec moi.
Ashlyn était sans ambition. Mariée depuis quatre ans, elle ne lui avait jamais demandé de voitures, de maisons ou d'argent comme toutes les autres femmes.
En réponse à l'approche intime de Lucas, Ashlyn se blottit doucement dans ses bras, demi-fermant les yeux comme un chat paresseux.
Ce mariage était un sauveur pour elle.
Il l'avait sauvée pendant quatre ans, et maintenant il était temps qu'il se termine. Elle n'était pas l'une de ces femmes qui cherchaient l'argent et l'amour. Tout ce qu'elle voulait, c'était vivre.
Comme Lucas l'avait dit, puisqu'ils allaient divorcer, autant profiter du temps qu'il leur restait.
*
L'air était frais avec une légère fraîcheur en cette fin de matinée d'automne.
Ashlyn fut réveillée par un homme qui lui tenait la main, dont les yeux noirs profonds brillaient d'un charme mortel.
L'homme avait un regard remarquable. Il avait un nez proéminent et une paire d'yeux séduisants qui exsudaient une noblesse innée.
— Mais je veux encore dormir, marmonna-t-elle.
L'homme rit doucement.
Il était déjà une heure de l'après-midi lorsqu'elle se réveilla à nouveau.