Chapitre 6 Obtenir le divorce au bureau des affaires civiles
– Je crois qu’il se nomme Carl, et il y avait ce sale type, Charles, à côté de lui.
– Quoi ? Comment ose-t-elle tromper mon fils ! Le visage de Jean devint sombre et elle jura sèchement :
– Quelle effronterie ! Où est-elle à présent ? Je vais lui en coller une !
– Sonia a dit qu’elle a divorcé de Toby !
Voyant le visage sombre et terrifiant de son frère aîné, Tyler demanda à nouveau :
– Ce qu’elle a dit est vrai ?
Toby plissa les lèvres et garda le silence tout en arborant une mine sombre ; visiblement, il acquiesçait de manière tacite.
Jean sembla comprendre quelque chose en le regardant. Elle fut d’abord stupéfaite, puis un sourire se dessina sur son visage.
– C’est bien que tu aies divorcé ! Elle a enfin fait quelque chose de bien pour une fois ! Dans mon cœur, je ne vois que Tina comme ma belle-fille, et Sonia n’est rien pour moi !
Les injures de Jean à l’égard de Sonia semblèrent particulièrement sévères pour Toby.
– Arrête.
Puis, il prit son manteau et sortit de la maison.
Tyler regardait le dos de son frère aîné d’un air hébété.
– Maman, Sonia ne reviendra vraiment pas ?
Jean ricana froidement.
– Elle n’osera pas ! Même si elle veut divorcer, elle n’obtiendra pas un centime de mon fils !
Tyler ne dit rien. Il se contenta de baisser la tête et de rester plongé dans ses pensées.
Tout à coup, il remarqua une paire d’yeux qui le fixaient, et il leva inconsciemment la tête.
Il vit Tina qui se tenait tranquillement devant la balustrade ; il n’était pas sûr de savoir depuis combien de temps elle était là.
Face à son regard surpris, Tina sourit tendrement, avec une voix extrêmement douce.
– Salut, Tyler.
Sa mère lui avait dit que Tina était la fille unique d’un magnat des affaires, qui contribuait grandement à la carrière de son frère, tandis que Sonia n’était qu’une petite orpheline sans parents qui ne savait que dépenser l’argent de son frère.
La différence était claire pour tout le monde.
Tyler sourit à Tina d’un air amical.
– Salut, Tina.
......
Le lendemain, Sonia se réveilla tôt le matin pour s’habiller spécialement pour la journée.
Elle sortit une robe noire moulante de son placard et la mit. Elle se souvint qu’elle l’avait portée une fois en compagnie de Toby, mais il la trouva moche, et elle ne l’avait jamais reportée depuis.
Non seulement elle la mit, mais elle se maquilla également avec soin et se mit du rouge à lèvres ; elle était gonflée à bloc.
Toby arriva en même temps qu’elle au Bureau des affaires civiles.
Sonia plissa les lèvres, mais le sourire ne sembla pas naturel.
– M. Fuller, je suis très occupée, alors faisons ça vite, d’accord ?
Toby la regarda en souriant, le regard intense.
– Quelle impatience ! C’est à cause du mannequin ?
Sonia resta stupéfaite pendant un moment puis se rendit compte qu’il avait mal interprété les choses.
Cela étant, elle ne donna pas d’explications ; au lieu de cela, elle haussa les sourcils en souriant et dit :
– C’est privé. Je ne pense pas que tu aies le droit de poser la question.
Toby ne supportait pas son attitude, c’était comme s’il ne représentait rien pour elle.
– Tu l’aimes ?
Constatant qu’il persistait sur le sujet, Sonia perdit un peu patience.
– Oui, je l’aime. Satisfait ? On peut divorcer maintenant ?
Les lèvres de Toby formèrent une ligne droite, et son beau visage devint froid.
Puisqu’elle était si impatiente, il se dit qu’il devait satisfaire ses désirs.
Le Bureau des affaires civiles ne prit que quelques minutes pour remplir les formalités.
Sonia regarda l’acte de divorce qu’elle tenait dans sa main et ses yeux devinrent soudain larmoyants.
Dorénavant, ils n’entretenaient plus aucune relation, et elle n’aurait plus à faire de compromis pour lui !
Prenant une profonde inspiration, elle ravala toute la douleur et releva la tête avec un sourire au coin des lèvres.
À ce moment-là, une Maybach noire et élégante s’arrêta à côté d’elle.
Une paire de longues jambes sortit de la voiture, suivie par Carl qui apparut vêtu d’une veste. Lorsque le bel homme la vit, un sourire charmeur se dessina aux coins de ses lèvres.
– Je suis venu te chercher.
Sonia fut surprise pendant un moment.
– Charles n’avait-il pas dit que c’était lui qui viendrait ?
– Il est allé au Celestial pour réserver un endroit où fêter en ton honneur dans la soirée, il m’a donc demandé de venir te chercher.
Par la suite, il prit l’initiative de tenir son sac.
– Sonia, monte d’abord dans la voiture. Je vais t’emmener dans un endroit sympa.