Chapitre 2 Je me marie
Point de vue de Hardin
J'étais encore sous le choc de ce qui s'était passé à la cafétéria de l'école.
En tant que Roi de tous les Martyrs High, je ne me rappelais pas avoir rencontré quelqu'un me répondre avec autant d'audace comme cette fille l'avait fait, à la cafétéria aujourd'hui.
Qui diable était-elle pour oser me parler ainsi?
Ne savait-elle pas qui j'étais? Je me le demandais et me répondais à moi même aussitôt,
Non, bien sûr qu'elle le savait. Tout le monde à All Martyrs High savait qui j'étais. J'étais certain que mon nom les faisait tous trembler ajouté au fait que je suis le fils d'un Alpha.
Il était presque impossible pour qui que ce soit de ne pas savoir qui j'étais, à moins que cette personne ne vive sous un rocher.
Comment a t'elle donc osé?
Elle ne devait pas mesurer plus de cinq pieds quatre et même si elle avait des courbes séduisantes, avec de grands yeux verts qui me rappelaient l'herbe par une journée ensoleillée et un visage innocent qui semblait dire qu'elle n'était pas capable de parler ainsi, cette garce avait une grande gueule et a osé m'affronter.
— Tu penses toujours à la fille de l'école? demanda Alex alors que nous rentrions chez nous et je secouai la tête d'abord, en colère qu'elle ait encore la capacité de posséder mes pensées longtemps après notre conflit à la cafétéria.
Eh bien, elle m'avait insulté et s'était dressée contre moi devant toute l'école. Alors oui! C'est quelque chose à quoi je devrais penser.
Personne ne m'avait jamais fait ça. Personne ne pouvait même respirer sans que je ne leur dise de le faire.
Si seulement elle savait que la folie qu'elle avait affiché, au nom de se démarquer, l'avait seulement mise sous mon radar. Et je peux jurer que j'allais rendre sa vie infernale.
— Comment n'avais-je jamais remarqué cette fille avant? Eh bien parce qu'elle n'était personne. je me moquai de moi-même intérieurement.
Réfléchissant profondément, je réalisai que je l'avais vue quelques fois. Elle n'avait simplement pas attiré mon attention parce qu'elle était une pauvresse.
Faisait-elle partie de la meute Morales? Si c'était le cas, alors ce serait facile de la retrouver et de s'occuper d'elle, à l'école comme à l'extérieur de l'école.
Elle n'avait aucune idée de la chose dans laquelle elle vient de se mêler. Mais elle le saura bientôt. Une chose qu'elle apprendra était que je ne rompais jamais mes promesses ou menaces. Et j'avais bien l'intention de la ruiner.
— Qui est-elle? demandai-je à Alex et il me sourit malicieusement.
— Je savais que tu voudras en savoir davantage sur elle. Elle se nomme Jasmine Scott et elle est dans notre classe. Elle est brillante quand même.
Je roulai des yeux à ses paroles, avant d'ajouter tout simplement,
— Je m'en fous vraiment de ça, et je pense que cela ne me concerne pas du tout, Alex.
Je n'avais qu'une seule préoccupation quand il s'agissait des filles à l'école. Savoir si elles seraient capables de me sucer la bite ou d'écarter les jambes pour que je puisse enfoncer ma bite à l'intérieur d'elles et y trouver satisfaction et plaisir.
Les filles que je ne baisais pas, elles n'étaient ou n'avaient probablement rien d'extraordinaire ou je ne savais tout simplement pas qu'elles existaient.
Les filles comme Jasmine Scott sont de la deuxième catégorie.
Eh bien, maintenant elle avait décidé de non seulement se faire connaître mais aussi de me mettre dans une colère pas possible. Ce serait tellement mal si je la laissais partir idem avec sa langue acérée.
Elle allait payer, et je prendrais plaisir à tout faire pour faire de sa vie un enfer.
Jasmine Scott venait d'offrir d'être mon jouet pour le reste de l'année scolaire sans le savoir. Je souris tout simplement à cette pensée.
Bien que je me crispais encore intérieurement en réalisant que ma bite allait entrer dans une chatte sans valeur qui était la sienne.
— Il semble que ça aura bon goût de toute façon, marmonnai-je, puis j'en souris.
Elle avait l'air d'avoir une chatte douce et docile. Je pouvais déjà penser à quelques façons de lui montrer qu'elle allait avoir à faire avec la mauvaise personne. Elle n'oublierait certainement pas le nom de Hardin Morales quand j'en aurais fini avec elle.
— Ce que je veux savoir, c'est qui sont ses amis? Où habite-t-elle? Quels sont ses passe-temps? Est-elle membre de la meute? A-t-elle un petit ami? Ce sont les choses que j'aimerais savoir, Alex. Je tournai mon visage vers Alex pour le lui demander et j'attendis sa réponse.
Il fronça légèrement les sourcils, puis répondit.
— Je vais faire des recherches et je reviendrai vers toi avec des réponses, Hardin.
Hochant la tête, Alex me fit un signe d'aurevoir et je me retournai pour me diriger vers le camp d'entraînement afin de voir mon père, Russo Morales, Alpha de la meute Morales.
La relation entre mon père et moi pouvait être comparée à l'eau et l'huile. Elle s'était détériorée au cours de l'année écoulée et rien de ce que je faisais actuellement ne semblait jamais être assez suffisant pour lui.
Si je courais dix miles, il demanderait pourquoi je n'en avais pas couru cent. Si je finissais deuxième dans une activité, il me rappellerait que l'Alpha ne pouvait admettre aucun signe de faiblesse.
J'avais décidé d'abandonner l'idée de répondre à ses attentes peu de temps après le décès de ma mère. Et notre relation avait empiré dès lors.
Je ne savais pas quoi faire pour l'apaiser et franchement, je m'en foutais désormais.
Je ferais ce que je voulais jusqu'à ce que je sois prêt à devenir Alpha. Jusque-là, tout le reste pouvait aller se faire foutre.
— Ah! Hardin, tu es déjà là. Bienvenue. Assieds-toi. Mon père, portant un tee-shirt et une casquette qui le rendaient méconnaissable, prononça ces mots, alors que je m'approchais de l'endroit où il était assis sur un banc.
Inclinant ma tête en signe de salutation, j'ajustai mon sac sur mon dos et m'assis à côté de lui.
— Comment vas-tu, fils? Comment ça a été à l'école aujourd'hui? demanda-t-il et je luttai contre l'envie de rouler des yeux devant toutes ces politesses.
Le regard sérieux sur son visage me dit qu'il avait quelque chose d'important à m'annoncer.
— L'école s'est bien passée. Je vais bien, et toi? Pourquoi as-tu demandé à me rencontrer ici? Répondis-je, me demandant quelle mauvaise chose j'avais fait cette fois-ci qui avait atteint ses oreilles.
L'un des inconvénients sérieux d'être le fils de l'Alpha était le fait que tout le monde pouvait se mêler de mes affaires.
Maintenant que j'ai dix-neuf ans, leur surveillance semblait avoir diminué mais je ne mettrai rien au-dessus que quiconque viendrait informer mon père à mon sujet dans le but de gagner sa faveur.
On ne m'appelait pas le loup noir de la meute pour rien, quand-même.
— Les choses ont été assez difficiles entre nous depuis le décès de ta mère. Ne penses-tu pas? Me demanda t'il.
Mes yeux s'élargirent de suspicion et ma garde monta immédiatement car nous ne parlions presque jamais de ma mère depuis son décès. C'était un sujet que ni l'un ni l'autre n'avait jamais eu le courage d'aborder. Et je ne pense pas qu'il parlerait soudainement de ça sans aucune raison.
— Que se passe-t-il? Lui demandai-je aussitôt
— J'ai une nouvelle pour toi. Il fit une pause alors que je le regardais avec impatience. Ma respiration était si lourde que je pouvais même l'entendre.
— D'accord, vas-y... je lui dis, sans le laisser terminer la longue pause qu'il s'était accordée avant de continuer.
— Je t'ai appelé pour te dire que j'ai rencontré une autre.
Je levai les sourcils, me demandant où cela allait mener. Je serais stupide de m'attendre à ce qu'il ne fréquenterait plus personne après la mort de ma mère mais une partie de moi le détestait déjà pour l'avoir fait.
Il n'avait même pas encore passé un an après le décès de ma mère et il était déjà en train d'avancer. Tout cela ne faisait que renforcer la raison pour laquelle je le détestais.
— Tu as rencontré une autre et...?
— Je lui ai fait ma demande, fils et elle a accepté. Je vais donc me marier. Elle a une fille de ton âge et je suis sûr que vous allez très bien vous entendre...
Le reste de ses paroles m'était perdu car même si je fixais sa bouche, tout ce que j'entendais étaient quatre mots qui sont,
— Je vais me marier.
Comment pouvait-il ? Maman était partie depuis il n'y a même pas encore un an et il avait non seulement seulement rencontré une autre mais voulait se marier déjà avec elle ?
Je n'accepterais jamais cela. Jamais !
— Hardin, dis quelque chose. Dit-il en touchant mon bras. Il me fallut tout mon self-control pour ne pas crier en reculant afin de lui montrer comment j'étais dégouté et décu. Mais il posa quand même sa main.
Repoussant sa main cette fois-ci, je me levai, mes mains se serrant en poings alors que j'essayais de contrôler toute ma rage.
— Annule ce mariage, Papa. Parce que j’accepterai une belle-mère et une sœur que lorsque je ne respirerai plus.
— Hardin ! Il cria et se frappa le nez afin de garder son calme.
Moi, en revanche, j'étais tout sauf calme, mes mains tremblant de fureur incontrôlée.
Comment pouvait-il trahir maman de cette pire façon ?
— Si tu ne veux pas davantage problèmes entre nous deux, alors annule ce mariage parce que je n'accepterai jamais un autre mariage. Lui dis-je sans respecter le fait qu'il soit un Alpha.
Avant qu'il ne puisse parler encore, je m'enfuis du camp d'entraînement et me mis à courir vers les bois.
Ma mère était le ciment qui avait maintenu notre famille unie. Et avec elle partie, n'était plus pareil. Rien n'allait jamais être pareil.
Jetant mon sac sous un arbre ainsi que mes vêtements, je me transformai en mon grand loup et continuai à courir, comme si cela pouvait changer l'avis de mon père.
Quel genre de femme épouserait un homme qui venait de perdre sa femme. Elle devait être une profiteuse. Sa fille et elle étaient certainement des profiteuse. C'était la seule manière d'expliquer comment mon père avait été séduit par l'idée d'un autre mariage.
Il pensait déjà remplacer ma mère par une autre femme même pas un an après la mort de ma mère, alors que cela semblait encore être hier qu'elle était décédée. Mon cœur se serra en me rappelant de cette terrible nuit.
Comment mon père pouvait-il avancer alors que ça faisait encore mal rien qu'à penser à elle?
Je ne lui pardonnerai jamais cela. Et je n'accepterai jamais d'avoir une belle-mère et une sœur, qu'il se marie ou non.
Russo Morales pouvait dire adieu à la paix que je lui avais accordé jusqu'ici, dès qu'il amènera la remplaçante et son enfant chez nous.
Je comptais leur rendre la vie très difficile et j'avais l'intention de le faire.