Chapitre 7 Sauver une grande personne
Les gens murmurèrent et discutèrent.
– Aujourd’hui, les personnes qui sont venues à l’hôtel César sont toutes de la haute société, on dit qu’ils viennent de familles de médecins renommées.
– Alors, ce petit enfant...
Élise n’était pas surprise en écoutant, après tout, le petit garçon était bien habillé, rien que sa montre valait une petite fortune.
– La prochaine fois que tu sors, n’oublie pas d’emmener un garde du corps, recommanda-t-elle en refermant la trousse de premiers secours.
En la voyant partir, le petit garçon s’agrippa aussitôt à sa jambe.
La petite bicyclette d’Élise ne pouvait plus avancer alors, elle se baissa pour le regarder. Il resta silencieux et se contenta de tirer le bas de sa robe. Élise fit un pas, puis il la suivit.
Cela ne peut pas continuer de la sorte.
Elle s’arrêta :
– Je vais te ramener chez toi.
– D’accord ! Le petit garçon acquiesça :
– Je veux que ma famille vous remercie correctement, grande sœur.
Celle-ci retroussa sa manche :
– Pas besoin de remerciements, je consulte gratuitement les enfants.
– Alors... le petit garçon roula des yeux :
– Grande sœur, avez-vous un petit ami ?
Élise se redressa :
– Non.
– Alors je vais demander à mon frère aîné de vous épouser pour vous remercier ! Le petit garçon rit chaleureusement, en comptant sur ses doigts fins :
– Mon frère aîné, même s’il ne parle pas beaucoup, il est beau et sait comment gagner de l’argent, il peut vous donner un bon statut, beaucoup de femmes veulent l’épouser.
Cette dernière rit et dit :
– Je n’ai pas encore l’intention de me marier pour le moment.
– Oh ! Le petit garçon baissa immédiatement les oreilles, déçu, et s’en allait l’air triste. Arrivé devant l’hôtel, il leva de nouveau le visage avec enthousiasme :
– Et si vous rencontriez d’abord mon frère aîné, et ensuite vous prendriez votre décision !
Avec l’apparence de son frère aîné, il était sûr de faire battre le cœur de la jeune fille ! Ce dernier savait comment berner les gens avec son apparence !
Élise sourit :
– Tu fais la promotion de ton frère, le sait-il ?
– Il est toujours malade. Le petit garçon était sérieux :
– Toute la famille espère qu’il trouvera rapidement une épouse. Vous êtes si expérimentée et si belle, il y aura sûrement plein de gens qui voudront être votre petit ami. Bien sûr, je dois me battre pour mon frère aîné.
Élise regarda sa petite bouche sèche et blanche, lui acheta une bouteille d’eau minérale et un paquet de biscuits :
– Parle moins, tu n’es pas complètement rétabli.
Le petit garçon était très obéissant, il mangeait ce qu’elle lui avait donné. Il n’arrivait pas à ouvrir la bouteille d’eau minérale lui-même, il leva sa petite main et dit à voix basse :
– Aidez-moi, grande sœur.
Christopher, l’assistant, qui était venu chercher quelqu’un, vit cette scène dès qu’il descendit de la voiture.
Qui est-ce ? La fausse héritière chassée par la famille Winter ? Que fait M. Samuel avec elle ?Et il lui demande même d’ouvrir la bouteille d’eau ? C’est... nouveau ?
Une lueur étrange passa dans les yeux de ce dernier, mais il réprima rapidement ses émotions. Il connaissait Élise, mais elle ne le connaissait pas.
Sans révéler son identité, il le salua précipitamment :
– M. Samuel ! Heureusement que vous allez bien.
– C’est ma sœur qui m’a sauvé. Le petit garçon tenait la main d’Élise avec fierté.
Christopher s’inclina poliment et courtoisement :
– Merci beaucoup, Mademoiselle Harper.
Élise le regarda calmement :
– Il m’a déjà remercié.
Cette attitude le laissa un peu perplexe, il se tourna vers le petit garçon et dit :
– Monsieur, votre frère vous cherchait, il est à présent dans la voiture et n’a même pas pris ses médicaments de l’après-midi.
Le petit garçon avait l’air surpris, on aurait dit qu’il ne s’attendait pas à ce que son frère aîné fût présent.
De l’autre de la vitre de la Maybach, on voyait vaguement une personne assise à l’intérieur, avec une silhouette élancée, une posture gracieuse, la main serrée en poing près des lèvres, comme si elle toussait légèrement, chacun de ses gestes semblait noble et distingué...