Chapitre 154 puis-je te mordre ?

Le fait de voir deux personnes, dégageant une même aura et étrangement compatibles, laissait Smith qui se tenait à côté d’eux sans voix. Il avait suivi son patron pendant tant d’années, mais il n’avait jamais vu personne briser la froideur et l’abstinence de ce dernier. Et voilà qu’apparaissait une jeune fille, sans douceur ni finesse, mais avec un rire bas, mêlé de charme, qui n’avait pas peur de leur patron et qui se moquait même de son écriture. Elle n’avait probablement jamais vu ce dernier avec les mains couvertes de sang, violent et froid. Chaque fois qu’il réglait le compte de quelqu’un, ceux qui le suivaient avaient le cœur tremblant. Et pourtant, il était un homme juste et partial, qui punissait et récompensait lorsqu’il le fallait. Mais personne n’avait jamais osé se rapprocher de lui.