Chapitre 3 Impossible
– Hmm… suggéra Zacharie :
– Je pense que vous devriez appeler M. Sébastien et lui demander ce qu’il en est. Il n’est pas du genre à faire des galipettes. Ce n’est peut-être qu’une coïncidence.
Philippe était mécontent, car son majordome avait gâché son plaisir.
– Ce sont mes petits-enfants !
Il avait toujours voulu avoir un petit-fils, mais son fils n’avait même pas encore de petite amie et encore moins d’enfants. Il voulait vraiment avoir son petit-fils à lui. Cela m’importe peu. Je l’appelle. S’il ne l’avoue pas, il devra faire un test de paternité. Ce sont mes petits-fils, c’est tout ce que je sais. Ils sont deux ! Il appela son fils, les yeux brillants de joie.
…
Une autre journée paisible s’écoula. Madeleine était venue à Rain of Fae pour rencontrer son client, mais après leur courte discussion, elle le trouva insupportable.
– Donne-moi un million et je te ramènerai ta petite amie arnaqueuse ici dans trois jours.
Cet homme pathétique qui était en face d’elle était un client de son cabinet. Il s’appelait Harold Yosemite ; c’était un homme malchanceux. Il pensait avoir trouvé l’amour, mais trois mois plus tard, elle lui avait escroqué cinq millions et une tonne de bijoux. À présent, il lui demandait, ainsi qu’à ses associés de retrouver cette femme.
En fixant la belle femme qui se trouvait en face de lui, le visage d’Harold devint tout rouge.
– Je ne la cherche plus. Je t’en donne un… je veux dire, cinq millions ! Sois ma petite amie, s’il te plaît !
Madeleine ne dit mot. Elle prit une cuillère en argent et la plia, puis la fit rouler jusqu’à la transformer en une boule d’argent. Alors, elle esquissa un sourire à Harold et lui demanda gentiment :
– Qu’as-tu dit, M. Yosemite ? Je suis désolée, je n’ai pas pu t’entendre à cause du vent violent.
Le visage de ce dernier se pâlit. Il regarda la boule en argent avec laquelle elle jouait, puis il la fixa. Il déglutit et resta sur sa décision. Il balbutia :
– S… si c’est toi, a... alors cela ne me dérange pas de mourir. Je n’ai qu’une seule demande, sois ma petite amie.
Waouh ! Il est persévérant, n’est-ce pas ?!
Les garçons, qui se trouvaient sur une autre table, gloussèrent et leur mère leur lança un regard sombre.
Joël tira la langue et sauta du canapé en cuir, puis il trottina jusqu’à sa mère et s’assit sur ses genoux. Celui-ci regarda Harold avec ses jolis yeux brillants et lui dit :
– merci pour votre affection, Monsieur, mais nous avons un père. Nous ne savons pas où il se trouve et nous ne l’avons jamais rencontré.
– C… c’est ta mère ? Ce dernier regarda Joël d’un air stupide, abasourdi.
– Oui. Joël grimpa sur sa mère, lui passa le bras autour du cou et l’embrassa.
– J’ai aussi un frère. Nous sommes jumeaux. Notre mère est géniale.
Quincy s’approcha et se présenta d’un ton ferme :
– Bonjour, je suis son frère.
– C… ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! Harold refusait d’accepter cette vérité. La femme pour laquelle j’ai le béguin est mère de deux enfants ? C’est impossible ! Quel âge a-t-elle ? Vingt ans ? Si ces garçons sont ses fils, cela signifie-t-il qu’elle est tombée enceinte alors qu’elle n’était qu’une lycéenne ?