Chapitre 14 Elle est magnifique
Il craignait que s’il ne le faisait pas, il fasse un signe qui le ferait tuer.
Madeline était également perplexe. Ceux qui ne la connaissaient pas pourraient penser qu’elle était fragile à première vue, mais elle ne pouvait pas croire que Sébastien avait dit une telle chose même après s’être battu contre elle. Pense-t-il que tous ceux qui perdent contre lui sont fragiles ? Dans ce cas, c’est moi qui suis fragile, puisque j’ai perdu contre lui. Un instant. Je ne devrais pas m’attarder sur ce sujet. Elle se retourna et le regarda d’un air sérieux.
– Les garçons sont mes enfants, pas les tiens. Je me fiche que tu sois leur vrai père ou non, ils sont à moi et à moi seule.
– Je comprends. Sébastien sourit.
– Ils sont tout ton univers et je ne te les enlèverai pas. Je ne suis pas un vulgaire voyou.
Elle avait été là pour les enfants depuis leur naissance, et cela faisait cinq ans qu’elle leur consacrait tout son cœur et toute son âme. Il faudrait que je sois vraiment minable pour les éloigner et les séparer. Hmm, mais je peux tous les emmener chez moi. Comme ça, ils ne seront pas séparés.
Madeline le regarda attentivement, mais ne trouva aucune trace de mensonge dans ses yeux. Il était vraiment beau, peut-être le plus bel homme qu’elle ait jamais rencontré. En plus de cela, il avait un air noble et élégant. Un seul regard et elle savait que ce n’était pas un homme ordinaire.
Il était aussi élégant qu’un prince et aussi majestueux qu’un roi. Les gens se fiaient naturellement à ses paroles et à ses actes, y compris Madeline. Elle poussa secrètement un soupir de soulagement et lui sourit.
– Je te remercie.
Elle était magnifique, et son sourire ressemblait à une mer de fleurs épanouies. Il attira même Sébastien, qui avait vu d’innombrables beautés au fil des ans. Le sourire de ce dernier s’élargit.
– Pas de problème. Il regarda les Taylor, qui se tordaient et hurlaient sur le sol.
– Prenez les enfants et partez. Je m’occupe du reste. Ainsi, vous avez traité mes fils de bâtards ? Vous allez me le payer très cher, ou vous ne sortirez pas de prison aussi facilement.
Elle hocha la tête et le remercia à nouveau avant de conduire les enfants vers sa Cayenne rouge.
Juste avant qu’ils n’atteignent la voiture, Buddy, qui tenait la main de sa mère, se retourna soudain et regarda Sébastien.
Ce dernier les regardait, et il sourit gentiment au petit garçon.
Quinton venait tout juste de terminer son appel. Il se retourna, et la première chose qu’il vit fut le sourire de Sébastien. Sa main trembla et son téléphone faillit tomber par terre. Putain de merde ! M. Sébastien sourit si gentiment ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Une sorte d’illusion ? Je voudrais prendre une photo, mais il pourrait me tuer, alors je ferais mieux de ne pas le faire. Il n’est pas aussi gentil avec tout le monde, après tout.
Buddy vit Sébastien lui sourire. Il fit soudainement une bise sur sa petite main et l’envoya vers Sébastien. De toute évidence, c’était un baiser volant.
Cela fit fondre le cœur de Sébastien. Il est tellement adorable. Pour une raison inconnue, il eut l’envie d’amener les garçons chez lui. Je m’en fiche, même si ce ne sont pas mes fils.