Chapitre 1890 Hommes peu fiables
— Mais à quoi tu penses, bon sang ? Jaxson haussa un sourcil.
— Je viens de dire que les gens honnêtes et francs sont toujours au club, à servir les autres. Toi, tu as usé de ruses et de manigances pour changer de travail, et tu es même devenue ma petite amie pendant plus d’un an. Tu as profité de la belle vie à mes côtés, à voyager partout. Tu as déjà reçu tant de choses, et maintenant tu veux aussi une maison ? Que penseraient ces gens travailleurs si je t’offrais une maison ? Être honnête, ça ne paie pas, hein ? Donc seuls ceux qui intriguent comme toi peuvent bien vivre ? Si c’est le cas, ce serait plutôt injuste pour les braves gens, non ? Mes grands-parents prennent de l’âge et aiment partager leur sagesse. Ils répètent souvent un dicton... Dans la vie, quand tu rencontres une bonne personne en difficulté, tends-lui la main ; quand tu croises un méchant qui se réjouit de sa réussite, fais-le redescendre d’un cran. Ainsi, le monde serait peu à peu rempli de gens bien, et il y aurait de moins en moins de mauvais. Ce n’est qu’ainsi que le monde deviendrait plus juste et plus beau. Toi, tu fais partie des mauvais. Imagine que tu obtiennes une maison grâce à tes combines, que se passerait-il si les autres l’apprenaient ? Combien voudraient t’imiter ? Alors...
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